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Période de 1 à 3 ans
La période de 1 à 3 ans est cruciale. Deux points méritent d’être soulignés, l’enfant de 1 à 3 ans n’est ni un adulte, ni un petit adulte. On entend souvent dire : «il mange comme nous». À cet âge, il faut éviter:
Effectivement, l’enfant de 1 à 3 ans met ses parents à l’épreuve, que faire quand:
- il refuse,
- il recrache,
- il ne veut que du dessert,
- il réclame des pâtes et rien d’autre,
- il veut manger à 14 heures,
- il préfère les aliments des parents aux siens ?
C’est l‘âge de la néophobie alimentaire (refus par l’enfant des aliments qu’il ne connaît pas), qu’il faut connaître et gérer.
Comment poursuivre la diversification ?
La diversification est bien avancée à 1 an : fruits, légumes, œuf, viande, poisson, gluten, fromages pasteurisés frais et secs, purée, petits morceaux…
Les nouvelles introductions concernent surtout les aliments « solides » : pain, crudités et certains légumes très riches en fibres et à goût fort que nous avons déconseillés chez le plus jeune (céleri, choux, oignons).
En effet entre 1 et 2 ans, l’enfant découvre tout avec plaisir : sachez en profiter.
Comment alimenter un enfant de 1 à 3 ans ?
- Il faut introduire progressivement les nouveaux aliments, en étant souple sur les quantités et les repas où les introduire. Ce, tout en restant ferme sur les repas et leur organisation.
- Le miel et le pain sont à introduire vers 12 mois, les biscuits vers 18 mois, les crudités entre 12 et 18 mois, le riz et les pâtes à un des deux repas entre 1 et 2 ans.
- Vous pouvez donner des poissons gras (sardine, maquereau, saumon…), mais pas de poissons « prédateurs » (anguille, carpe, espadon, etc., concentrant certains toxiques) une ou deux fois par semaine en petite quantité pour compléter l’apport en DHA du lait de croissance.
- Les légumes, y compris les légumes secs, les fruits et la viande seront moins mixés avec l’arrivée des dents en nombre plus important (légumes écrasés jusqu’à 18 mois).
- Le biberon va céder la place au verre ou au bol quand bébé sera prêt…

Que donner à manger?
Pour la viande (incluant œuf, poisson, poulet, abats), pensez à la limite de 30 g par jour à 2 ans, 40 g à 3 ans.
Faites attention, boire du lait n’est pas boire, c’est manger ! Pas de biberon au coucher : ce biberon n’a aucune justification nutritionnelle, et comporte des dangers (caries, reflux gastro-œsophagien).
Laits et laitages de 1 à 3 ans
Les laits 2e âge peuvent être poursuivis jusqu’à 3 ans, ou remplacés par un « lait de croissance », une « préparation pour enfants en bas âge », et des laitages « spécial bébé », le tout devant réaliser après 1 an un apport d’environ 500 ml par jour.
Il est essentiel de savoir qu’un enfant qui boirait du lait de vache au lieu d’une préparation infantile, recevrait beaucoup de protéines, moins de fer et d’acides gras essentiels, pas assez de graisses, et pas de vitamine D. Un enfant de 1 an a besoin de 8 fois plus de fer qu’un adulte : aucune chance d’en avoir suffisamment avec du lait de vache ! Les laits de croissance sont donc préférables jusqu’à 3 ans. Quel est le meilleur ? Il devrait au mieux contenir du DHA, comme les laits pour enfants plus jeunes : regardez attentivement les étiquettes !
Pensez aussi au fromage, pasteurisé jusqu’à 7 ans, à donner en quantités raisonnables : c’est une source de calcium et de protéines.
Quels enjeux relationnels ?
Il n’est pas judicieux d’essayer de forcer un enfant à manger en le distrayant. Agir ainsi, c’est récompenser son refus de manger.
De plus, l’enfant n’a pas besoin de recevoir au gramme près les quantités conseillées, il faut rester souple.
L’enfant a naturellement faim, s’il ne mange pas bien à un repas, il se rattrape au suivant. Si votre enfant est bien portant, sa santé n’est pas menacée quand il mange mal un ou deux repas, ou même douze repas (si ces derniers ne sont pas consécutifs !).
Les repas doivent avoir des règles qui s’appliquent progressivement en fonction de l’âge :
- Les légumes avant le dessert ;
- On ne remplace pas systématiquement un plat qui n’est pas accepté ;
- On ne donne pas deux desserts quand l’enfant ne veut pas du plat ;
- On ne le laisse pas grignoter entre les repas pour compenser un repas refusé !
Si vous sentez que la situation vous dépasse et que chaque repas devient un drame, un psychologue peut peut-être vous aider à passer ce cap pas si facile. Parlez-en à votre médecin.
Type d’alimentation en fonction de l’âge de l’enfant.


