Doit-on se sentir obligé d’être heureux ?

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Hélène Moshcké, nous met à l’aise. On n’est pas obligé d’être heureux tout le temps !


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Il existe une gamme complète d’émotions humaines : la colère, la rage, la tristesse, la jalousie, l’impatience… Nous les ressentons tous à certains moments de notre vie, qu’ils soient importants, ou non, ce sont des émotions que tout le monde vit.

Néanmoins, établir que le but est de n’en ressentir qu’une seule est non seulement irréaliste, violent, mais toxique. Car, ces émotions que nous refusons de ressentir, stagnent à l’intérieur de nous et se transforment en poison.

Nous pouvons, certainement réduire leur nombre et leur intensité, au départ, en apprenant à choisir minutieusement nos pensées, en calmant notre mental par une forme ou une autre de méditation, etc. Oui, nous pouvons faire des miracles en transformant notre dialogue intérieur.

Mais, la vie reste un processus de mort et de renaissance – aucune attitude positive ne peut changer cela. Et si nous réduisons notre vie à une quête du bonheur, nous passons à côté du réel bonheur, et de notre vie. Une chenille dans un cocon est-elle heureuse (ou le serait-elle, si elle avait des émotions) ? Deviendrait-elle un papillon, si être confortablement installée, et satisfaite était sa priorité ? Glamouriser la souffrance n’est pas mieux que de la nier, et il y a une différence entre faire face à la noirceur, et ériger des monuments en son honneur.


Ne plus avoir honte de souffrir pour être vraiment fort ?

Cependant, nous pourrions dire que c’est en partie notre volonté à être constamment heureux, qui nous empêche de l’être. Si nous nous fermons aux inévitables mouvements de destruction, et aux émotions difficiles qui les accompagnent, nous restons figés dans un bien-être de surface qu’on ne peut même pas apprécier. Sentant la fragilité, et la détresse refoulées qui bouillonnent en nous, et qui menacent constamment d’éclater. Sans titre
Nous avons tellement honte de cette partie de nous, toute petite, et souffrante. Nous regardons les belles photos partagées au sein des réseaux sociaux, et nous pensons que nous sommes un cas à part. Se croyant coupable de notre humanité, nous la cachons dans la garde-robe, ou nous la couvrons d’une couche de peinture rose. C’est plus facile de l’ignorer.

 Or, cette faiblesse qu’on craint tant, est notre plus grande force. Parce qu’il n’y a pas de plus grande force que la vérité. C’est là que la Vie, que le divin, nous attend – dans la vérité – non pas dans le bonheur, ou dans un idéal. Ou encore, sur le sommet d’une quelconque montagne.

Ainsi, non, nous ne sommes pas censés être heureux. Nous devons être exactement tel que nous sommes maintenant. Arrêter de nous voir autrement, de penser à faire ou être, justement, et apprendre à accueillir tendrement cette partie de nous qui est si triste. Frustrée, effrayée. Sachant qu’elle veut, elle aussi, se tourner vers la lumière et qu’elle demande juste d’être entendue et apaisée. Et non, le résultat n’est pas que nous serons toujours « heureux ». Il est beaucoup plus grand.